Aurélie, assistante sociale indépendante, pour accompagner les particuliers
« Découvrez mon parcours et mes qualifications professionnelles sous forme d’interview. » Aurélie Bonnin, assistante sociale indépendante
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Aurélie et je suis assistante sociale libérale, experte auprès des personnes âgées. Mes collègues et partenaires me décrivent comme une personne douce, souriante et empathique, mais redoutable lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts et droits des personnes que j’accompagne.
J’ai choisi ce métier par vocation. Je suis animée par l’envie de trouver des solutions aux problèmes que subissent les particuliers qui font appel à mes services.
J’adore travailler sur le long terme et nouer une relation d’aide qui perdure dans le temps. Les personnes âgées et les familles qui me sollicitent deviennent souvent très proches de moi et de La Plume Sociale. Ce sont mes meilleurs ambassadeurs !
Depuis quand êtes-vous assistante sociale ?
Je suis assistante de service social, diplômée d’État, depuis quatorze ans.
Après un baccalauréat général scientifique, je me suis dirigée vers ce qui me passionnait : le social. Je me suis donc inscrite au concours d’entrée à l’Institut Régional du Travail Social (IRTS). En parallèle, j’ai étudié le droit à l’université. Pendant mon temps libre, j’ai passé de nombreuses heures au Secours Populaire, en tant que bénévole.
Puis, j’ai eu la joie d’être acceptée en formation d’Assistant de Service Social, la première année de présentation au concours. J’ai ensuite été formée durant trois ans. Mon mémoire de fin d’études portait sur le don et le contre-don dans la relation d’aide professionnelle. A 23 ans, j’ai donc obtenu mon diplôme d’État.
J’ai ensuite travaillé une dizaine d’années en institutions.
Puis je suis devenue assistante de service social indépendante, ou assistante sociale libérale.
Justement, depuis quand êtes-vous assistante sociale indépendante et quelles sont vos domaines d’expertise ?
J’ai créé “La Plume Sociale” en 2016.
J’exerce donc en tant qu’assistante sociale indépendante depuis cinq ans.
Personnellement, j’ai souhaité me spécialiser auprès des particuliers pour leur proposer un accompagnement social personnalisé. En devenant assistante sociale indépendante, j’ai également fait le choix d’exercer en ligne, pour être au plus proche de ceux qui ne pouvaient pas se déplacer. J’accompagne donc les particuliers sur toute la France métropolitaine et dans les DOM TOM. J’aide également les français expatriés à travers le monde.
En plus de ces missions principales, j’accompagne les étudiants en formation d’assistant de service social. Guidante, correctrice, coach, j’endosse ces différents rôles pour que mes futures collègues améliorent leurs mémoires, analyses partenariales, dossiers de pratiques professionnelles, en vue de l’obtention de leurs diplômes. A ce jour, tous les étudiants accompagnés ont obtenu d’excellentes notes. Ainsi, d’année en année, les étudiants parlent de La Plume Sociale. Les promotions échangent sur mon accompagnement et recommande mon travail.
Enfin, j’accompagne mes collègues assistantes sociales et CESF à exercer en libéral. Après avoir proposé des formations pendant plusieurs années, j’ai mis en place des consultations qui leur sont dédiées. Mon but est de les aider à se lancer dans le monde du travail social indépendant. Ce n’est pas toujours évident.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la formation d’assistante sociale ?
La formation d’Assistant de service social est une formation multi référentielle et pluridisciplinaire. C’est-à-dire qu’elle met en place l’apprentissage de disciplines complémentaires pour avoir différents outils, au service de la relation d’aide.
Pour ce faire, les matières que j’ai étudiées sont vastes. Philosophie, législation et politiques sociales, sociologie, anthropologie, ethnologie, psychologie, économie, droit, santé, sont quelques unes d’entre elles. Finalement, une assistante sociale est un peu comme un couteau suisse. Elle a des connaissances dans de nombreux domaines et peut s’en servir en fonction des personnes qu’elle accompagne.
De même, la formation insiste sur le fait de ne pas « assister » mais d’accompagner les personnes. Dans cette perspective, je cherche toujours leurs adhésions. Ainsi, elles deviennent actrices de leurs propres changements.
La formation d’assistante sociale se déroule sur 3530 heures avec 18 mois de stage. Personnellement, j’ai effectué mes stages au sein d’un centre de rééducation et d’insertion professionnelle, puis dans un centre de rééducation et de réadaptation pour personnes déficientes visuelles. Ensuite, j’ai été stagiaire au sein d’un conseil départemental et enfin dans un hôpital en service maternité.
Formée à la conduite d’intervention sociale d’aide à la personne (ISAP) et à l’intervention sociale d’intérêt collectif (ISIC), je peux ainsi accompagner une personne ou un groupe de personnes.
Pouvez-vous nous dire quelles sont vos expériences professionnelles ?
J’ai travaillé au Conseil Général, dans un secteur géographique rural. Le public que j’accompagnais était composé de familles et de personnes seules et isolées. L’accompagnement social portait sur l’éducation, le logement, l’insertion professionnelle, les difficultés budgétaires, mais aussi les violences conjugales, l’alcoolisme…
J’ai également exercé en maternité. J’accompagnais les futurs et nouveaux parents dans cette nouvelle étape de vie.
Puis j’ai fait le choix de me spécialiser auprès des personnes âgées. J’appréciais beaucoup ce public. J’ai ainsi travaillé au sein de nombreuses structures proposant d’accompagner le public âgé.
Aujourd’hui, plus de 350 personnes âgées et leurs familles ont fait appel à mes services, à travers La Plume Sociale. Ce sont souvent les aidants familiaux qui me sollicitent pour leurs ainés. Les enfants, partis vivre à l’étranger ou dans des régions éloignées, demandent souvent mon intervention pour aider, soutenir et accompagner leur parent âgé. C’est une véritable relation de confiance qui se noue et qui perdure dans le temps.
Vous avez donc une grande expérience professionnelle auprès des personnes âgées !
Effectivement, autant en institution qu’en libéral.
Concernant mon engagement auprès de ce public, en institution, j’ai tout d’abord exercé en clinique spécialisée, auprès de personnes âgées souffrant de problèmes cardiaques et respiratoires.
Puis j’ai travaillé dans des Établissements d’Hébergements pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD), plus communément appelés maisons de retraites. J’ai accompagné les personnes âgées et leurs familles, des tuteurs et des associations locales. Isolement, vieillesse, dépendance, peur de la mort, lien rompue avec la famille… Beaucoup de thèmes sur lesquels j’ai travaillé quotidiennement.
De même, j’ai exercé en Unité de Soins de Longue Durée (USLD) à l’hôpital, auprès de personnes âgées dépendantes, souvent atteintes de la maladie d’Alzheimer. Trouver des solutions à leurs angoisses, accompagner les familles dans leurs doutes, communiquer avec les équipes pour trouver des solutions individuelles… Ce fut mon leitmotiv quotidien.
J’ai enfin travaillé en Soins de Suites et de Réadaptation (SSR). Mon travail consistait à trouver des solutions auprès des personnes âgées et de leurs entourages, dans un contexte de sortie. Je me suis notamment attachée à la mise en place d’aides au retour à domicile, à l’orientation en EHPAD ou résidence autonomie adaptée.
Vous continuez donc ce travail d’accompagnement en tant qu’assistante sociale indépendante ?
Exactement ! En tant qu’assistante sociale indépendante, je fais exactement le même travail au sein de La Plume Sociale, sans avoir les limites de l’institution. Mon expertise auprès des personnes âgées est un véritable atout que je mets à profit dans le travail social libéral. Mon travail consiste à écouter, orienter, accompagner les personnes âgées et leurs familles. Valoriser l’autonomie des personnes âgées à travers des actes concrets de la vie quotidienne est également l’un de mes objectifs. Mon rôle consiste aussi à leur proposer un accompagnement dans la gestion de leurs budgets. En travaillant par téléphone, j’apporte du confort pour ceux qui ont des difficultés de déplacement. Et cela rassure énormément les enfants qui peuvent connaitre l’avancée de mon travail, sans avoir à être sur place.
Pouvez-vous nous parler du métier d’assistante sociale indépendante ?
Le métier d’assistant de service social est plus communément appelé assistant social. C’est un métier engagé. Il a pour vocation d’être au service de l’autre. L’objectif de l’assistante de service social est d’améliorer les conditions de vie des personnes qu’elle accompagne. Pour cela, elle développe des plans d’actions, avec des objectifs à court, moyen et long terme. Ses activités sont décrites dans un référentiel d’activités. Le travail est vaste et très polyvalent. C’est le challenge de mon métier !
Une information que peu de personnes savent mais qui tend à être de plus en plus connu : nous pouvons exercer en libéral. Actuellement, nous sommes encore peu nombreuses à dire : “je suis assistante de service social indépendante” ou “assistante sociale libérale”. Pour autant, je vois un véritable engouement pour le travail social libéral. Je suis convaincue que cette manière d’exercer en dehors des institutions, a toute sa place dans notre société actuelle. J’y vois même une utilité, une complémentarité, une innovation sociale !
C’est pour cela que vous avez créé La Plume Sociale et l’équipe d’assistantes sociales libérales ?
C’est bien cela ! Avec La Plume Sociale, je continue d’exercer mon métier avec passion, en étant alignée avec mes convictions professionnelles et personnelles. J’apporte toujours un intérêt constant à l’éthique et la déontologique de ma profession. Pour cela, j’adhère au code de déontologie de l’ANAS. Je suis également soumise au secret professionnel par le Code de l’Action Sociale et des Familles.
De même, en tant qu’assistante sociale libérale, je suis considérée comme “professionnel de santé non conventionné”. Ainsi, j’ai un numéro ADELI enregistré auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS).
Enfin, je ne travaille pas seule. En 2021, j’ai fait le choix de travailler avec deux collègues assistantes sociales libérales : Mélanie et Rachel. Cette nouvelle collaboration était devenue nécessaire, au regard du nombre important de nouvelles demandes d’accompagnement. Après avoir pris le temps de trouver des collaboratrices ayant les mêmes valeurs que moi, et des expertises complémentaires, j’ai constitué un réseau social et entrepreneurial solide sur lequel je m’appuie régulièrement.
Pour en savoir plus sur l’accompagnement social et le soutien psycho-social que je propose en tant qu’assistante de service social indépendante, n’hésitez pas à cliquer sur les liens.
Bonne lecture et au plaisir de vous aider !